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SOMMAIRE Bulletin 178 2è tr 2007

Editorial : Commération

Décisions du CA du 6 mars 2007
Nouvelle adhésion. Changement d'adress
Convocation à l'AG du 23 juin 2007
Nos joies, nos peines. Remerciements
Iin memoriam Pierre MONTHUIS
Les repas à Paris. Le Cercle de l'ALAS

Les festivités du Têt et 48è anniversaire
de l'ALAS
    Section Aunis-Saintonge
    Section Marseille-Provence
    Section Nice-Côte d'Azur
    Le Têt à Paris
    Section du Sud-Ouest
    Le Têt à Montpellier
    Section Californie

Sauvegarde du passé
    Suite de la rencontre ALAS-AAVH du 7     novembre 2006.
    Le cher lycée de notre enfance.
    Génération de la fin des années 30, ce monde
   qui fût le nôtre.

    Des souvenirs imprégnés du parfum des     frangipaniers.
    Pourquoi, comment devient-on amoureux du     Lycée Albert Sarraut.
    Les dernières classes.
    Je regrette de n'être pas parmi vous.

Echo du Mémoire de l'ALAS. Hommage à
Pham Duy Khiem

Francophonie

Le message du Trédorier

Un petit chef d'oeuvre de traduction. Epilogue

Les fantomes de Hanoi. Entretien avec
Gérald Gorridge

Mémoire de l''ALAS. Bon de commande

 

 

FRANCOPHONIE

Journée Internationale de la Francophonie

le 20 mars 2007 à Montpellier… l'A.L.A.S. était là !

 

Chaque année depuis 1998, l'Association « Les Amis de Dalat sur les traces de Yersin » (Présidente Dr Anna OWHADI-RICHARDSON), organise avec le Pôle Universitaire de Montpellier, pour la Journée Mondiale annuelle de la Francophonie , rencontres et tables rondes.

La directive du Président Abou DIOUF étant « Vivre ensemble, différents », afin d'illustrer cette volonté de construire un monde pluriel, le thème choisi était : «Langues et cultures pour de nouvelles formules d'échanges et d'enrichissement entre les peuples »

Comme on peut le comprendre, certains aspects politiques ne sont pas étrangers aux orientations de la francophonie, terme parfois remis en question.

De nombreux intervenants universitaires, un public composé surtout de vietnamiens et de leurs amis. La rareté des montpelliérains est à déplorer. Après l'accueil par un représentant de la cité , la séance est ouverte par M. Paul Louis ODAT, ancien Directeur de l'U.N.I.C.E.F. au Vietnam.

Notre présence s'imposait puisque les deux personnages à l'honneur, liés par l'histoire, étaient, Alexandre de RHODES et NGUYEN VAN VINH, père de notre regretté camarade Maximilien NGUYEN PHUNG.

Une thèse remarquable nous a été présentée par son auteur, Emmanuelle ASSIDI, nous faisant découvrir l'oeuvre et la personnalité de cet Avignonnais inventeur du « Quoc Ngü Latinh » à l'usage des missionnaires jésuites. Cette écriture ressuscitera sous l'impulsion des administrateurs français et de leurs élèves des écoles d'interprètes et des écoles de mandarins. Ces élèves comprirent l'intérêt de cette écriture pour instruire facilement le peuple. Par la même occasion, ils découvrirent la langue française qu'ils surent bien maîtriser, ainsi que le mode de pensée des occidentaux, à des fins qui n'étaient pas toujours les mêmes que celles de l'administration française.

Le plus doué de ces jeunes élèves d'origine très modeste des environs de Hanoï, était âgé de quatorze ans à peine quand il entra en service. Ce n'était autre que NGUYEN VAN VINH. Il se libéra très tôt de la fonction publique pour approfondir sa culture et en faire profiter ses compatriotes par ses écrits et traductions. La vie et l'oeuvre de NGUYEN VAN VINH ne peuvent être rapportées ici en quelques lignes.

Son fils Maximilien PHUNG sera le héros d'un film biographique en préparation depuis le mois d'octobre 2006; le professeur Daniel GRASSET et le Dr Anna OWHADI-RICHARDSON venaient justement d'accompagner l'équipe de tournage se proposant d'évoquer dans ce film l'illustre citoyen de Montpellier, ville qui lui a dédié une rue. En cette journée du souvenir toute la famille de notre ami était présente : sa veuve venue de Paris avec ses filles et les deux fils avocats à Montpellier. Un de leurs cousins NGUYEN HONG PHUC, ancien étudiant de Max, était venu de Seattle. Il lui revenait de rendre un très bel hommage à son aïeul.

Autre intervention « francophone » la présentation par la professeure Janine RICHARD-ZAPPELLA (Université de Picardie Jules Verne) d'une thèse de DO QUANG VIET montrant comment la pratique de la langue vietnamienne avait influencé le style très particulier de Marguerite DURAS.

Le Professeur Gérard GHERSI, Directeur de la « Maison des Sciences de l'Homme » nous a informés, avec projections à l'appui, des expériences en cours à Montpellier afin de briser les barrières culturelles et linguistiques.

Pour clôturer la rencontre, discours de Son.Excellence. VU DUC THAM, Ambassadeur du Vietnam à l'UNESCO. M. l'Ambassadeur a regretté dans son discours un échange linguistique peu équitable. Aussi, c'est avec quelques mots de « tieng ta » que je lui ai remis, au nom de l'A.L.A.S., un exemplaire de notre Mémoire.

Le deuxième exemplaire a été remis à Madame NGUYEN DAC NHU MAI, Docteur es-Lettres et Sciences Humaines », membre de l'Institut de Physique et d'Electronique.

 

Georges PIQUEMAL