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SOMMAIRE Bulletin 180

Le mot du Président : TRANSITION - Partition à quatre mains

Décisionq du Conseil d'Administration du 13 sept. 2007 . Nouveaux adhérents
Changement d'adresses Nos peines - Messe des défunts de l'ALAS
Les repas à Paris - Le Cercle de l'ALAS

La vie des Sections

FONTENAY, 22 JUILLET 2007, UNE BELLE FÊTE

DOSSIER: L'ART DES TISSERANDS ET DES BRODEURS VIETNAMIENS

A TRAVERS LES RIZIERES

ALASIE TERRE DE POESIE

Fleuve Rouge
Le sonnet d'Arvers
L'hymne divin
Terre Adélie Terre promise

LES DIX ANS DU CLUB DES TRADUCTEURS DE POESIE DE HANOÏ

LE MOT DU TRESORIER

NOTES DE LECTURE

Vietnam, un dragon né de l'Indochine  

ALASWEB : Le palmarès du Lycée Albert Sarraut 1953-1954

VOUS AVEZ DIT : MEMBRE TITULAIRE A VIE ?

BON DE COMMANDE DU MEMOIRE

VOS CORRESPONDANTS

ALASIE, TERRE  DE  POESIE

 

Si vous feuilletez la collection du Bulletin de l'A.L.A.S., vous remarquerez le nombre important de poèmes qu'elle contient. On y trouve des auteurs célèbres que nous révérons. Parmi eux, des anciens élèves de notre lycée. Et puis, il y a aussi "nos proches poètes" d'Alasie en qui nous nous reconnaissons pleinement : ils expriment nos rêves, la beauté des paysages, les valeurs auxquelles nous demeurons attachés… on s'émerveille de cette faculté qu'ils ont de pouvoir exprimer en vers leur émotion, et d'émouvoir à leur tour ceux qui ne possèdent pas leur talent.

On peut se demander d'où vient le penchant des alasiens et alasiennes pour ce genre littéraire?
Il y a la place privilégiée de la Poésie dans notre Formation. L'enseignement, du primaire au secondaire, comportait tous les genres de poèmes adaptés à nos âges et aux langues étudiées.

"L'âne si doux marchant le long des houx", accompagné de comptines et de berceuses, était suivi par les fabliaux du Moyen-âge à la langue drue et savoureuse, par les fables de Jean de La Fontaine dont les répliques nous plaisaient davantage que leur morale. En voyageant à travers les siècles et les cultures, "Petits poucets rêveurs", nous égrenions des rimes et les prix de récitation étaient notre récompense. Elégies, sonnets, odes, stances… En les déclamant, c'était comme une récréation. Ce n'était déjà pas si mal ! Mais c'était aussi un refuge que nous découvrions, un lieu où le réel et l'imaginaire faisaient bon ménage. "Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage", devenus "plein d'usage et raison", nous avons gardé en mémoire des bribes ou des poèmes entiers dont la musicalité continue à nous enchanter comme par magie. Quel bonheur de se les réciter ou de les réciter avec d'autres, en particulier avec nos enfants et petits-enfants !...

Alasie, une terre de poésie ? C'est certainement, aussi, en raison de l'environnement exceptionnel dont nous avons bénéficié :

  • les charmes de Hanoï, ville admirable résultant d'un équilibre entre la terre et l'eau où les légendes courent encore dans ses vieux quartiers :
  • ces monuments et paysages à travers lesquels la géographie et l'histoire s'inscrivent dans  deux cultures millénaires. Ces cultures présentes dans notre lycée à travers la diversité de   ses professeurs et de ses élèves.

Poésies-mémoire, poésies autobiographiques, poésies rêvées en quête d'esthétisme. L'on voit bien, par tous ces adjectifs, les cheminements divers d'un héritage. Tous ces poèmes se rejoignent et se complètent en nous faisant revivre nos années d'enfance et de jeunesse. Le temps produit des images, mais il y a ce dont on se souvient et comment on s'en souvient… C'est ce que j'ai ressenti à la lecture des poèmes reçus depuis la diffusion du dernier Bulletin et dont je remercie vivement les auteurs

Avec "FLEUVE ROUGE", Françoise Autret nous fait partager son goût de la poésie. Ses vers font penser à des coups d'archet donnés pour faire remonter en nous les souvenirs, les couleurs et les senteurs d'antan. Un vrai chant du cœur.

"LE SONNET D'ARVERS", que nous a envoyé Nguyên Tân Hung, permet de découvrir l'écrivain Khái Hưng. En traduisant ce sonnet en vietnamien, il illustre le penchant pour les grands poètes romantiques français des écrivains et traducteurs de sa génération.

Francine Thomas-Marsat dans "L'HYMNE DIVIN" nous offre un paravent chinois aux merveilleuses incrustations. Dans une atmosphère romantique, elle met en scène des personnages qui nous sont familiers. Une manière de réchauffer les rapports humains !

Nous remercions également Hoàng Trương Thiện pour sa "pièce polaire".: TERRE ADELIE. Tout à fait en marge de la poésie lyrique, ce poète alasien cultive une veine ironique de pur agrément.