Alasweb 3è tr 2007
Genève, trait d'union, Cointrin, l'aéroport franco-helvétique, binational. Formalités d'arrivée vite expédiées et voyageuse sans bagage, je me trouve très vite à l'arrêt du bus urbain pour me rendre chez nos amis Camboulive. Chemin faisant, j'essaie en vain d'apercevoir le point de repère qu'est la gerbe d'eau qui jaillit au milieu du lac. Peine perdue. Je change de bus, le même billet assure le relais. Pas davantage de jet d'eau. Tant pis ! C'eût été un agréable complément à l'agrément de cette journée ensoleillée à la douceur quasiment printanière.
La nébuleuse alasienne de Suisse, outre les résidents locaux que sont nos hôtes Claude et Catherine Camboulive, Luce Platre-Girard, Clotilde Yokoyama, Le Van Loi et son épouse Tova regroupe en ce jour de fête d'autres étoiles venues en voisines de Haute Savoie Hélène Sogny-Perret et sa fille Marie-Pierre, Claude Paris et son épouse Marie-Aimée, et moi-même, tout juste débarquée d'Ile-de-France.
Le rituel de l'apéritif et son bon côté, nouveaux effets de surprise, embrassades, exclamations, retrouvailles, apartés, entrechats habituels le verre à la main et la tête pleine de souvenirs tapis qui ressurgissent, bref le cœur en fête.
Je profite du chassé-croisé pour m'approcher des sculptures qui m'avaient frappée dès mon entrée dans la pièce.De métal, de céramique et surtout de bois aux formes originales suscitant la libre interprétation au poli chatoyant qu'on ne peut s'empêcher de caresser, elles m'intriguent. Le maître de céans m'avoue être l'auteur de la plupart et après le déjeuner m'expliquera la conception et l'histoire de ces œuvres.Une vraie master-class !
Mais il est temps de passer à table. Nous dégustons un repas traditionnel vietnamien concocté à quatre mains par nos hôtes, les nems succulents, à fondre de plaisir, ont été confectionnés par Claude qui se révèle un véritable « trois étoiles » de la gastronomie vietnamienne. Quel travail ! Encore nos félicitations à tous les deux et un grand merci pour ce festin aux saveurs d'antan.
Le temps file à la vitesse du son et il faut hélas mettre un terme à cette sympathique réunion. C'est avec regret que nous quittons nos amis en leur exprimant tous nos remerciements pour leur accueil si chaleureux..
Chacun reprend sa route, les Le Van Loi me déposent à l'aéroport qui est sur le chemin de leur résidence vaudoise.
19h40 : Aéroport Charles de Gaulle à Paris. L'avion vient d'atterrir. Une légère bruine escorte mon retour à la maison.
C'était une bien belle journée.
Jacqueline CREUSE.